
Au Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire
Dans un petit jardin aquatique, quelques visiteurs scrutent le bassin, pour essayer de voir ce que les autres ont cru voir. Bien sûr, je m’approche et je scrute à mon tour. « Il paraît qu’ils ont mis un faux serpent… ». « Ces paysagistes, ils ne savent plus quoi inventer ! ». « Ah, mon Dieu, ça bouge, c’est un vrai ! ». Les plus braves se figent, hésitants, tandis que d’autres esquissent un mouvement de recul.

Elle n’est pourtant pas bien grosse, cette jeune couleuvre à collier, pas de quoi grimacer ainsi ! Et l’espèce est bien inoffensive. Elle nage un instant la tête hors de l’eau en direction des spectateurs médusés puis se coule dans la végétation de la berge et disparaît dans une touffe de trèfle !
Ce jardinet est bien composé, avec une belle diversité végétale de plantes indigènes et sa mare a été adoptée par quelques grenouilles. La petite couleuvre est sûrement venue là intéressée par les têtards. Plus grande, elle fera son ordinaire de grenouilles et de crapauds, ainsi que de petits poissons et de micromammifères. Elle peut vivre une vingtaine d’années et atteindre 1,40 m de long.
La couleuvre à collier est une espèce protégée, il est interdit de la tuer, de la capturer ou de la détenir en captivité.
1 réflexion au sujet de “La couleuvre à collier”