
Au pied des rochers d’Angennes, un marais boisé me permet de faire de belles observations de Sphagnum palustre et d’Aulacomnium palustre, deux mousses de tourbières. En revenant sur le chemin, je croise cette autre mousse d’un beau vert clair installé sur une petite souche.

Un air de fête !
Les pointes très claires de ses rameaux me rappellent les guirlandes lumineuses que je place sur le sapin de Noël.

Les feuilles sont larges et plissées. La pointe est effilée et la nervure centrale est loin d’atteindre l’extrémité de la feuille.

On voit sur cette photo que les cellules sont très allongées et leurs pointes aigues s’emboitent, les bryologues disent qu’elles sont prosenchymateuses et c’est le cas chez les Brachytheciaceae.
Tout le pourtour de la feuille est garni de très petites dents. Il s’agit ici d’une mousse très commune, Brachythecium rutabulum, une espèce que l’on rencontre dans de nombreux milieux, de préférence sur sol assez riche.