Iris foetidissima, l’Iris fétide ou gigot

Iris foetidissima – La Roche-Guyon (95) © Gilles Carcassès

L’iris fétide pousse dans les sous-bois calcaires à mi ombre. Le parfum que dégagent ses feuilles froissées est amusant, il rappelle le fumet d’un gigot rôti au four. Ses fleurs pâlottes ne sont pas très spectaculaires.

Iris foetidissima – Cergy (95) © Gilles Carcassès

C’est en fin de saison qu’il prend toute sa valeur décorative lorsque les valves de ses fruits s’ouvrent et laissent apparaître de somptueux fruits rouges qui persistent une bonne partie de l’hiver.

On trouve parfois Iris foetidissima à l’emplacement d’anciens jardins, car il était utilisé autrefois pour soigner les œdèmes.

Iris foetidissima panaché – Poissy © Gilles Carcassès

J’ai trouvé une place dans mon jardin pour cette belle variété panachée de l’iris fétide.

Retrouvez un insecte inféodé à cette plante :

Cerodontha iridis, mouche mineuse des feuilles de l’iris fétide

Une autre Iridaceae :

L’œil de paon

Tigridia pavonia, l’Œil de paon

Tigridia pavonia – Poissy © Gilles Carcassès

Un voisin m’a donné un semis de Tigridia et il a fleuri dans mon jardin. Cette Iridaceae originaire d’Amérique nécessite un terre riche et plutôt humide. Dès l’automne, en revanche, cette plante dont l’organe de réserve est un cormus comme le glaïeul va rentrer en dormance. Il faut alors modérer les arrosages puis la maintenir hors gel.

Beauté d’un jour !

Aux fleurs éphémères succèdent des capsules. Les graines qu’ils contiennent peuvent être semées au printemps et les nouvelles plantes ainsi obtenues fleurissent en deux ou trois ans.

Retrouvez une autre Iridaceae :

Le glaïeul de Byzance