Lampyris noctiluca, le lampyre

Larve de lampyre – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

C’est en retournant une écorce de peuplier tombée au sol que je rencontre cette drôle de larve. On la croirait cuirassée ! Il s’agit d’un lampyre, appelé aussi ver luisant. Ces rangées de taches rose pâle m’indiquent que c’est bien une larve. La femelle de cette espèce est en effet très semblable à la larve mais n’a pas de taches. La larve comme la femelle adulte sont de grands consommateurs d’escargots.

Etonnants coléoptères !

Il faudra que je revienne dans ce petit bois de peupliers un soir d’été pour profiter du spectacle qu’offrent ces insectes. Les femelles adultes sont en effet dotées d’un organe luminescent situé à l’extrémité de l’abdomen dans sa partie ventrale. La nuit venue, les femelles vierges grimpent sur une brindille ou une pierre et se contorsionnent en agitant leur lampion pour attirer les mâles qui, eux, sont ailés et patrouillent dans les airs en quête d’amour.

Lampyris noctiluca mâle – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès
Lampyris noctiluca mâle – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Les mâles ont de très gros yeux tout entier tournés vers le sol sous une casquette (une avancée du pronotum) qui fait office de réflecteur. Je vous laisse deviner pourquoi !

Retrouvez une autre espèce prédatrice d’escargots :

Salticella fasciata

Source :

La lampyre ou ver luisant, par André Lequet

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