Cicindela campestris, la cicindèle champêtre

Cicindela campestris femelle – Crespières, sur un coteau calcaire © Gilles Carcassès

Un Carabidae brillamment coloré

Dérangée, la cicindèle champêtre vole comme un gros criquet sur quelques mètres puis se fond dans la végétation. Elle peut aussi sauter et courir très vite en changeant brusquement de direction. Si elle se sent en danger, elle se cache à l’ombre d’une touffe d’herbe.

Cicindela campestris femelle – Crespières © Gilles Carcassès

Il existe plusieurs espèces de cicindèles que l’on différencie en observant la forme des taches qui ornent les élytres. Ici, c’est la cicindèle champêtre, Cicindela campestris.

Cicindela campestris mâle – Condé-sur-Vesgre, dans une lande à bruyères © Gilles Carcassès

Chez le mâle, plus petit que la femelle, les deux taches noires en haut des élytres sont absentes.

Cicindela campestris – Condé-sur-Vesgre © Gilles Carcassès

J’ai gagné la confiance de cette grande femelle au prix d’une lente approche féline à quatre pattes. Cela me permet de vous montrer les redoutables mandibules croisées de cette espèce prédatrice d’insectes. Les pattes et les quatre premiers articles des antennes sont d’un beau rouge cuivré. Ses gros yeux saillants sont sans doute un atout décisif pour la chasse à l’affut.

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Amara eurynota

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