Tout début janvier, je trouve cette mine dans une feuille de ronce au bord du chemin de halage.
Un coup d’œil à contre-jour permet de vérifier la présence de la chenille. C’est décidé, je prélève et je tente l’élevage.
Je scrute régulièrement le bocal d’élevage dans l’espoir d’une émergence. Les semaines passent, toujours rien. Fin avril enfin, je vois cette exuvie en partie sortie de la mine par une fente. Le papillon est là au fond du récipient, mais il est déjà mort.
J’avais déterminé la mine comme étant celle de Coptotriche marginea. Le papillon n’est pas en bon état mais la marge sombre sur l’aile antérieure correspond bien à cette espèce.