Lysimachia foemina, le Mouron bleu

Lysimachia foemina – Saint-Paul-Trois-Châteaux © Gilles Carcassès

Autrefois du genre Anagalis, le mouron bleu est maintenant rattaché aux Lysimachia, tout comme le mouron rouge, une espèce proche. D’ailleurs, il faut prendre garde à ne pas confondre le mouron bleu, Lysimachia foemina et le mouron rouge Lysimachia arvensis dans sa forme à fleurs bleues. Pour cela, il faut compter les cellules qui composent les poils glanduleux sur le bord des pétales ! J’utilise un autre critère, la forme des feuilles, nettement plus arrondies chez le mouron rouge.

Lysimachia foemina – Saint-Paul-Trois-Châteaux © Gilles Carcassès

Cette Primulaceae ne semble pas très fixée quant à son schéma floral, sur ce pied se côtoient des fleurs à cinq, six et même huit pétales et étamines ! L’observation concerne un bord de verger abondamment traité. Peut-être s’agit d’un effet délétère des pesticides ?

Comme le mouron rouge, Lysimachia foemina est toxique. Il ne faut surtout pas en donner aux lapins !

Cette plante annuelle apprécie les sols secs et calcaires et les situations ensoleillées.

Retrouvez une autre lysimaque :

La lysimaque vulgaire

Source :

Mouron bleu, par le Conservatoire national botanique de Brest

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