Autrefois du genre Anagalis, le mouron bleu est maintenant rattaché aux Lysimachia, tout comme le mouron rouge, une espèce proche. D’ailleurs, il faut prendre garde à ne pas confondre le mouron bleu, Lysimachia foemina et le mouron rouge Lysimachia arvensis dans sa forme à fleurs bleues. Pour cela, il faut compter les cellules qui composent les poils glanduleux sur le bord des pétales ! J’utilise un autre critère, la forme des feuilles, nettement plus arrondies chez le mouron rouge.
Cette Primulaceae ne semble pas très fixée quant à son schéma floral, sur ce pied se côtoient des fleurs à cinq, six et même huit pétales et étamines ! L’observation concerne un bord de verger abondamment traité. Peut-être s’agit d’un effet délétère des pesticides ?
Comme le mouron rouge, Lysimachia foemina est toxique. Il ne faut surtout pas en donner aux lapins !
Cette plante annuelle apprécie les sols secs et calcaires et les situations ensoleillées.
Retrouvez une autre lysimaque :
Source :
Mouron bleu, par le Conservatoire national botanique de Brest