La chenille du Hibou ?

Chenille de Noctuinae – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Un seul papillon, l’Orthosie du cerisier, est venu à notre lampe installée en lisière d’un petit bois de saules. Plus tard dans la nuit, nous voyons arriver sur le drap étalé au sol cette larve dodue au dessin bien caractéristique. Il s’agit peut-être de la chenille de Noctua pronuba, une autre noctuelle, dont le papillon est d’aspect très variable.

Noctua pronuba – Crespières © Gilles Carcassès

En voici un individu joliment coloré, observé en juillet.

Noctua pronuba – Cergy (95) © Gilles Carcassès

Pourquoi cette espèce est-elle surnommée le Hibou ? Peut-être à cause de ses gros yeux ?

Edit : Notre chenille n’est pas finalement celle du Hibou, mais plutôt celle d’une Xestia, une espèce de la même sous-famille, en raison du trait blanc sur la tête.

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Noctua pronuba

Noctua pronuba – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Noctua pronuba est surnommé « le Hibou », en raison de ses gros yeux et de son « museau » pointu, ou peut-être aussi à cause de ses longues ailes antérieures dorées et finement mouchetées ? Lorsqu’il s’envole, il laisse voir ses ailes postérieures en grande partie jaune. Cette noctuelle de grande taille est très commune, y compris en ville. Ses chenilles consomment des feuilles de diverses plantes basses, surtout des graminées.

Le hibou peut arborer des livrées diversement colorées, du brun rouge au gris en passant par le beige. Mais on retrouve toujours, sauf sur les vieux individus aux ailes trop usées, la virgule noire près de l’apex des ailes antérieures.

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Source :

Noctua pronuba, par Lepiforum