Pieris napi, la chenille

Chenille de Pieris napi – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Sur le tronc d’un sycomore, je remarque cette belle chenille verte. Elle est immobile et je vois trois explications possibles : elle est transie de froid et attend le soleil pour s’animer, elle est en pré-nymphose et va bientôt former sa chrysalide, ou alors elle est parasitée par un hyménoptère ou un diptère, ce qui est très courant chez les lépidoptères.

Sur ses flancs, les taches jaunes sont centrées sur les stigmates noirs et je ne vois pas de ligne jaune sur le dos : il s’agit de la chenille de Pieris napi. La chenille d’une espèce voisine, Pieris rapae, est verte également, mais elle est marquée d’un trait jaune sur le dos et les points jaunes sur ses flancs sont situés à l’arrière des stigmates.

Chez Pieris napi, c’est la chrysalide qui passe l’hiver, on la trouve souvent fixée sur un tronc d’arbre, à l’orée des bois humides ou poussent les alliaires et les cardamines des prés, les principales plantes nourricières des chenilles de cette espèce.

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La carte géographique

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