Flûte, j’ai oublié mon précieux bac de battage ! Tant pis, j’improvise avec ce que je trouve dans le coffre de la voiture.
Les prunelliers rabougris sont en fleurs sur le causse de Caucallières. J’y attrape ce coléoptère, peut-être une chrysomèle. Il est particulièrement remuant et s’envole très vite de mon moule à gâteau. J’ai juste le temps de faire cette photo. Il me faut en retrouver un pour tenter de faire mieux !
En voici un autre, qui gigotte avec ardeur sur le dos. Mais il se redresse d’un bond et s’envole presque dans le même mouvement !
La piste des Chrysomelidae est la bonne : je trouve ce coléoptère dans la sous-famille des Clytrinae. Grâce à ses pattes rouges aux tarses noirs, il est facile à déterminer. Avec la clé illustrée citée plus bas, j’arrive sans peine au genre Chilotomina qui ne compte qu’une seule espèce en France : Chilotomina nigritarsis. Ses larves vivent dans les fourmilières, l’adulte est généralement observé en avril ou en mai sur les prunelliers et les aubépines. L’espèce semble rare et limitée à la France méridionale et au nord de l’Espagne.
Retrouvez un autre Clytrinae :
Source :
COLEOPTERES CHRYSOMELIDAE CLYTRINAE
de France continentale et de Corse
Par Cédric Alonso
Nature Yvelines 
3 réflexions au sujet de “Chilotomina nigritarsis”