L’accès au chemin de halage à Triel-sur-Seine est protégé par une robuste barrière, elle-même sécurisée par deux énormes blocs de béton. Et pour en empêcher le contournement, les services techniques de la ville ont dressé à côté de cette fortification un gros tumulus de terre graveleuse, de ce matériau qui constitue le sous-sol des terrasses alluviales de la Seine. Ce sol pauvre et bien drainé convient à merveille à cette fleurette sauvage dont les graines sont sans doute arrivées avec la terre.
Autrefois adventice très commune des vignes et des champs, Calendula arvensis a pratiquement disparu des paysages agricoles franciliens, au point d’être maintenant classée « quasi menacée » dans la liste rouge de la flore vasculaire d’Ile-de-France.
J’avais déjà trouvé une station de souci des champs dans un jardin potager à Poissy. Je ne suis pas mécontent de retrouver cette charmante rareté. Je froisse un bout de feuille, l’odeur me rappelle je ne sais quelle pommade au calendula déjà croisée dans les armoires à pharmacie familiales. Cette fleur toute simple était autrefois une plante médicinale très appréciée.
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Kickxia spuria, la fausse velvotte