Merci à l’OPIE qui organisait ce soir-là pour ses adhérents franciliens une séance d’observation des papillons de nuit.
A la tombée de la nuit, nous marchons vers l’étang de la Vielle ferme. Le voile blanc éclairé dans la prairie n’attend plus que les premiers visiteurs.
22h30, c’est l’heure de la Louvette ! Cette hépiale très commune est connue des jardiniers car ses chenilles souterraines mangent parfois les racines de leurs légumes.
Attirés par les effluves d’une femelle captive apportée par Hervé, plusieurs mâles du Grand paon de nuit sont venus faire leur numéro. On en voit un ici en compagnie d’un bombyx de la ronce (en bas à gauche sur la photo) qui est déjà un gros papillon de nuit. Saturnia pyri atteint une envergure de 15 cm, ce qui en fait le plus grand lépidoptère d’Europe.
Jaune avec des dessins marrons, ce Totricidae est facile à reconnaître. Les chenilles d’Agapeta hamana consomment les racines de diverses plantes basses, dont celles des chardons.
Un petit blanc vient nous rendre visite. Il s’agit d’Idaea subsericeata, une des acidalies les plus communes dans les friches et les prairies. Elle vole d’avril à septembre.
Dans son beau manteau blanc à pois noirs, Spilosoma lubricipeda, l’écaille tigrée, fait toujours sensation ! Cet Erebidae qu’il ne faut pas confondre avec la femelle de l’écaille mendiante, est commune partout, même en milieu urbain.