Avec ces ailes en pointe, c’est sûrement un Triozidae. Et sur sa plante hôte, trop facile, c’est Lauritrioza alacris ! J’ai en effet obtenu ce petit homoptère en secouant des branches de laurier sauce qui dépassent d’un jardin sur la rue.
Voici le dégât caractéristique que font ses larves sur les feuilles de Laurus nobilis. Cette galle enroulée sur le bord du limbe leur sert d’habitat et maintient ces suceurs de sève à l’abri des prédateurs. Ici, c’est une galle de l’été dernier car elle est toute desséchée. La courbure de la feuille induite par la formation de la galle permet de repérer la présence de ce ravageur en toutes saisons.