Lauritrioza alacris

Lauritrioza alacris – Thiverval-Grignon © Gilles Carcassès

Avec ces ailes en pointe, c’est sûrement un Triozidae. Et sur sa plante hôte, trop facile, c’est Lauritrioza alacris ! J’ai en effet obtenu ce petit homoptère en secouant des branches de laurier sauce qui dépassent d’un jardin sur la rue.

Galle sur feuille de laurier-sauce – Poissy © Gilles Carcassès

Voici le dégât caractéristique que font ses larves sur les feuilles de Laurus nobilis. Cette galle enroulée sur le bord du limbe leur sert d’habitat et maintient ces suceurs de sève à l’abri des prédateurs. Ici, c’est une galle de l’été dernier car elle est toute desséchée. La courbure de la feuille induite par la formation de la galle permet de repérer la présence de ce ravageur en toutes saisons.

Retrouvez un autre Triozidae :

Trioza remota

Trioza remota

Trioza remota – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Lucien Claivaz

Balayons le lierre le long de ce tronc : des cicadelles s’envolent et cet homoptère moins dégourdi tombe dans le bac blanc. Un psylle ? Avec des ailes pointues comme ça, il faut le chercher chez les Triozidae plutôt que chez les Psyllidae.

Nous le trouvons facilement, il correspond en tous points à Trioza remota qui se nourrit sur les chênes et hiverne dans les conifères. Celui-ci a choisi le lierre pour attendre le printemps.

Voici un aperçu de la variété des homoptères :

Les homoptères comptent plus de 40 familles en France, parmi lesquelles les Aleyrodidae (aleurodes), les Cicadellidae (cicadelles), les Cicadidae (cigales)…

Livilla variegata, un psylle

Uroleucon cirsi, un puceron

Lepidosaphes, une cochenille

Centrotus cornutus, un mebracide

Asiraca clavicornis, un delphacide

Issus coleoptratus, un isside