Boletus edulis, le cèpe de Bordeaux

Boletus edulis au pied d’un hêtre – forêt de Marly © Gilles Carcassès

Le cèpe de Bordeaux arrive souvent quelques semaines après le cèpe bronzé. Dans les Yvelines, je le croise selon les années de mi-septembre à début novembre. Il aime bien la compagnie des vieux arbres et la lumière comme le montre cette photo. C’est un champignon mycorhizien qui vit en symbiose avec les racines des chênes, des châtaigniers et des hêtres. En montagne, il peut aussi s’associer aux épicéas et aux sapins. En raison de cette association étroite entre le mycélium du champignon et les racines des arbres, les stations des cèpes de Bordeaux sont très fidèles, parfois au mètre près.

Le liseré blanc sur le bord du chapeau est une des caractéristiques de l’espèce.

Boletus edulis – forêt de Marly © Gilles Carcassès

En s’épanouissant, le champignon perd généralement sa marge blanche et les pores sous le chapeau jaunissent puis verdissent.

Boletus edulis est l’un des rares champignons que l’on peut consommer cru (avec modération !). En effet de nombreuses espèces de champignons comestibles sont toxiques crus, c’est le cas par exemple des pieds bleus, des amanites rougissantes et des morilles.

Plusieurs espèces de bolets sont indigestes, voire toxiques, comme le bolet de Satan. C’est pourquoi il faut toujours rester très prudent dans les cueillettes de champignons : on ne consomme que les sujets jeunes et sains des espèces que l’on connaît parfaitement.