Nous arrivons en avance au lieu de rendez-vous pour la sortie carabes que l’OPIE a organisée. J’en profite pour secouer quelques ronces à proximité du parking, route Royale. Zygina griseombra est une belle surprise, elle est donc bien présente dans la forêt de Marly aussi. Dans quelques semaines, elle quittera son roncier pour gagner les frondaisons des charmes, elle sera alors plus difficile à observer.
Ce forficule aptère est facile à trouver dans les feuilles mortes de la forêt. Chelidurella acanthopygia est souvent associé aux chênes.
Les premières explorations dans le bois pourri des vieilles souches nous donnent quelques petites biches, alias Dorcus parallelipipedus.
Par endroits, ce Tenebrionidae abonde. Uloma culinaris semble affectionner le bois très dégradé dans lequel nous pouvons facilement enfoncer les doigts.
Il nous faut descendre vers une zone plus humide pour trouver une meilleure biodiversité.
Près d’un ruisseau, les troncs de quelques charmes hébergent de belles hépatiques. Voici Metzgeria furcata, une petite espèce au thalle en lanières bifurquées.
Voyez-vous la salamandre, débusquée inopinément en creusant au pied de ce tronc décomposé de hêtre ? Attention, l’espèce est protégée, il ne faut pas la toucher ni la déranger ! Elle se met assez vite à l’abri des regards indiscrets en s’enfonçant plus profondément dans sa tanière. Le découvreur remet délicatement le morceau de bois tel qu’il était placé.
Enfin, des Carabidae ! Nous trouvons plusieurs Platynus assimilis sous des branches tombées, et des Carabus auronitens, aux reflets dorés, d’abord un mâle puis une femelle. Placés ensemble dans un seau d’observation, ils s’accouplent aussitôt pour le plus grand étonnement des participants !
Ce Carabus problematicus vaut bien un gros plan pour apprécier ses splendides reflets violacés.