Macrothylacia rubi, le bombyx de la ronce

Macrothylacia rubi – parc du peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Sur une plage de sable au bord de la Seine, mon regard tombe sur cette grosse chenille poilue. Elle n’a pas l’air en forme, et même la tête est détachée du corps. Un coup de bec peut-être… Je reconnais le bombyx de la ronce, de la famille des Lasiocampidae, déjà rencontré à Saint-Léger-en-Yvelines dans un bois de pins.

Macrothylacia rubi – Saint-Léger-en-Yvelines © Gilles Carcassès

Quand elle est inquiète, cette chenille s’enroule et maintient la pose fermement, ce qui lui vaut le surnom d’anneau du diable. (Pour séduire les filles, on peut le passer au doigt !)

Impressionnante avec ses grands poils, elle n’est pas urticante, ou très peu, en tout cas j’ai toujours pu la manipuler sans dommage.

Macrothylacia rubi – Saint-Germain-en-Laye © Gilles Carcassès

Cette autre individu traversait un chemin près de l’étang du Corra, au soleil de septembre.

Chez cette espèce, c’est la chenille qui hiverne. La nymphose a lieu en mars-avril, et le papillon vole de mai à juillet. La ponte s’effectue sur les ronces, les prunelliers, les églantiers, les luzernes, les trèfles et de nombreuses autres plantes basses.

Retrouvez une espèce qui parasite les chenilles de Lasiocampidae :

Tachina grossa

Source :

Le bombyx de la ronce, par André Lequet